La hausse du taux de chômage représente un défi économique majeur susceptible d'affecter considérablement les travailleur·euse·s, notamment les jeunes au Québec qui ont bénéficié d'excellentes conditions de travail ces dernières années. Cette situation peut découler de divers facteurs économiques, sociétaux et même de crises mondiales. Il convient de se demander comment l'augmentation du chômage touche les jeunes travailleur·euse·s québécois·es et quelles pourraient être les répercussions à court et à long terme.
Perte d'emplois de qualité
De nombreux jeunes travailleur·euse·s au Québec ont profité de conditions de travail très enviables ces dernières années, avec des postes stables, des salaires élevés et des avantages sociaux intéressants. Cependant, la progression du chômage conduit et conduira à la perte d'emplois de qualité, forçant certain·e·s jeunes travailleur·euse·s à se repositionner et, possiblement, à accepter des postes différents et/ou moins bien rémunérés.
Incidence sur la stabilité financière
Avec la montée du chômage, il devient souvent plus difficile pour les jeunes travailleur·euse·s de maintenir leur stabilité financière. Les dettes, les prêts hypothécaires et les dépenses quotidiennes peuvent devenir un fardeau et engendrer des problèmes financiers et du stress.
Perte d'opportunités de carrière
La progression du chômage peut aussi nuire à long terme à la carrière des jeunes travailleur·euse·s. Iels risquent de manquer des opportunités de développement professionnel et d'avancement, ce qui peut les désavantager par rapport à leurs pairs économiquement plus chanceux.
Effet sur la santé mentale
Le chômage et l'incertitude qui en découle peuvent influer sur la santé mentale des jeunes travailleur·euse·s. L'anxiété, la dépression et le stress sont des problèmes fréquents dans ces circonstances, ce qui souligne l'importance du soutien psychologique.
Adaptation, résilience et autoévaluation
Les jeunes travailleur·euse·s québécois·es ont montré une remarquable capacité d'adaptation au changement durant les dernières années, notamment pendant la pandémie de COVID-19. Il est essentiel, pour eux·elles et pour toute personne potentiellement confrontée à un licenciement, de pratiquer l'autoévaluation. Nous avons tous·tes nos forces et nos faiblesses. Comment nous percevons-nous ? Sommes-nous conscients·es de la chance que nous avons ou avons eue ? Quel est le niveau réel de nos compétences ? Comment se démarquer des collègues en termes d'attitude et de personnalité ?
En conclusion, la montée du chômage au Québec a des retombées significatives sur les jeunes travailleur·euse·s qui ont connu de très bonnes conditions de travail ces dernières années. Avec un soutien adéquat, une capacité d'adaptation, de la résilience et une évaluation honnête de soi, ces jeunes peuvent relever ces défis et construire un avenir professionnel prometteur en dépassant les défis économiques actuels.
Stéphane Dignard, président fondateur de Recrutement intégral
21 octobre 2024